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Cette semaine : rien. Enfin… (Weeknotes #14)

Marien / le 21 septembre 2020

Cette semaine, je suis allé adresser un dernier au revoir à ma grand-mère maternelle. Alors naturellement, cette semaine, je n’ai pas avancé sur Flus.

Évidemment, mes priorités n’ont pas été les mêmes durant ces quelques jours. Habituellement, lorsque je me déplace sur plusieurs jours, je m’arrange pour partir avec un PC portable ayant accès aux serveurs et un environnement de développement opérationnel. Cette semaine, je suis parti sans ça : j’avais envie et besoin de décrocher complètement.

Il n’y a eu ni panne, ni demande sur le support ; pas de paiement échoué, pas de problème de sauvegarde. Si je suis parti sans me poser de question, je me demande tout de même comment j’aurais pu gérer la chose autrement. Quelles garanties puis-je donner à mes utilisateur‧ices en tant qu’auto-entrepreneur ?

Évidemment, la première chose que j’aurais pu (et même dû) faire est d’ajouter une note indiquant mon absence soit ici, soit sur la page de maintenance, et de la relayer sur les réseaux sociaux. Je le ferai les prochaines fois où un cas similaire se présentera.

Au-delà de cette simple action, il me semble que mes autres marges de manœuvre ne sont accessibles qu’à un niveau collectif. Je pourrais en effet partager les accès aux serveurs, ou rediriger les demandes de support. Cela demande néanmoins une confiance de ma part, ainsi que de la part des usager‧es qui n’auront alors pas donné leur consentement pour qu’une tierce personne puisse accéder à leurs données. C’est là une limite de l’image que je donne de Flus : intimement liée à ma propre image. La confiance n’est pas simplement accordée à la « marque », mais également à ma propre personne.

Cela rejoint également les questions que je me pose depuis que je suis à mon compte concernant mon « facteur de bus ». Le facteur de bus, c’est le nombre de personnes pouvant quitter une équipe – se faisant, par exemple, renverser par un bus – avant que le projet n’échoue. Une auto-entreprise possède, par définition, un facteur de 1. Cela me semble être un facteur extrêmement limitant pour les personnes qui souhaiteraient également se mettre à leur compte pour proposer un ou plusieurs services comme je le fais.

Je me demande si l’on ne pourrait pas imaginer une sorte de coopérative de type CAE (Coopérative d’Activités et d’Emploi) spécialisée dans ce domaine. Chaque acteur et actrice de la coopérative pourrait gérer son activité de manière indépendante, tout en mettant en commun les compétences en infrastructure, support, éventuellement communication, etc. Cela ne résoudrait pas tout, loin de là, mais c’est une piste qu’il me plairait d’explorer. Je lance cette idée en l’air, ici, n’hésitez pas à l’attraper au vol !

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